Après la végétation luxuriante des parcs de Saint-Louis, il est étrange de se retrouver dans le désert du Lompoul. Ce n’est pas le Sahara, mais l’étendue du sable et de ces dunes est suffisante pour proposer aux touristes de se transformer quelques instants en Touaregs, princes de regs, errants dans l’erg. Possibilité de monter à dos de dromadaire, de faire des ballades en 4x4 en longeant l’océan, de dormir dans des tentes mauritaniennes. Et bien entendu, puisque c’est vous, vous aurez le droit de monter sur les seuls dromadaires natifs du Lompoul, vous serez conduits en 4x4 par un champion du Paris-Dakar, et vos hôtes seront d’authentiques maures, anciens Touaregs reconvertis en guides touristiques qui ont ramenés leurs tentes du pays spécialement pour vos yeux. Et le prix n’est pas cher, d’ailleurs on vous le dira, les américains, on les fait payer 3 fois plus, et on ne leur donne pas de la qualité. Bref, c’est très touristique.
Petit apperçu du désert du Lompoul
Quoi qu'il arrive, un dromadaire a la classe. Surtout celui de derrière.
Les paysages de la grande côte ont quelque chose de magique, en rien de temps défilent les dunes de sables, suivis des premiers palmiers, puis surviennent des forêts aux allures de lisères de jungles, et enfin l’océan. Et au cœur de tous ces jardins magiques, il y a Mboro. Cette ville étape entre Saint-Louis et Dakar, entre les jardins enchanteurs des Ndiayes et les ports de pécheurs sur l’océan, est dotée d’hôtels confortables qui font de bonnes bases de voyages. Les activités sont essentiellement des ballades, le long de la plage ou en plein cœur de la faune, c’est assez reposant et permet de quitter un peu la voiture.
L’essentiel de ces activités peuvent être réalisées à Kayar, le plus grand port de pêche du Sénégal. Pourquoi donc aller à Kayar si l’on peut aller à Mboro ? Tout simplement parce que Kayar dispose d’une antenne radio...
En se laissant prendre par la main par le meilleur guide du coin (selon ses amis), le touriste assistera avec admiration à la fabrique d’une pirogue, visitera une école d’orphelins qui connaissent à merveille l’hymne national et les cultures de fruits et légumes dans les Ndiaye. ET ! s’il a de la chance et une belle voix, le touriste entrera dans les locaux de la radio locale pour enregistrer le gingle des émissions ! Avis aux voyageurs, si vous passez par Kayar, réglez vos récepteurs sur 99.7 kayar FM. Vous y entendrez probablement une voix de toubab tenter de parler wolof… épique !
Du nord au sud, Lompoul, Mboro, Kayar
/image%2F1304881%2F20151101%2Fob_85ee45_img-8771.JPG)
/image%2F1304881%2F20150717%2Fob_a2d28b_dsc-1476.jpg)
/image%2F1304881%2F20150511%2Fob_ca5865_dsc-1375.jpg)
/image%2F1304881%2F20150119%2Fob_58e2dd_img-1598.JPG)
